THE ASTRO ZOMBIES
6
janvier 2005
- par Lewis
Tout
d'abord, je tiens à mentionner que je suis tanné en
crisse des films qui ont "zombie" dans le titre mais qui
n'ont pas vraiment de zombies dans le film... Donc, à la
base, ce review de The Astro Zombies part mal, parce que
ce film est beaucoup plus une variante de Frankenstein que d'un
film de Zombies. Même que je résumerais la chose en
un seul mot: M-I-N-A-B-L-E.
C'est l'histoire d'un méchant scientifique fou, le Dr.
DeMarco [le vénérable John Carradine] qui,
à l'aide de son assistant muet Franchot [un nobody],
réussit à créer
des "Astro-Men" : des genres de pseudo-Frankensteins dédiés
à leur maître. Satana
[Tura Sanata], une méchante
pitoune sexy travaillant pour un pays étranger et hostile
[la Chine], espionne notre savant fou et veut lui voler ses secrets
à tout prix. En plus de tout ça, de vaillants policiers
de la CIA sont également à la recherche du Dr.
DeMarco parce que ses "Astro-Men" ont fait des meurtres
pis ben c'est pas beau de tuer les gens... De même l'histoire
à l'air simple, mais de la manière dont le film est
fait, on n'y comprend rien avant la fin pis même là.
Décidément, ce film a tout pour être N-U-L.
Des acteurs poches, une histoire tirée par les cheveux, une
production cheap et des dialogues imbéciles... Les monstres
sont de simples gars habillés normalement avec des genres
de casques tête-de-mort poches... Autre personnage nul: Franchot,
l'assistant muet du méchant Docteur. D'abord, il ressemble
à Séraphin et a les cheveux imbibés d'à
peu près 3 tasses de graisse Crisco. Ensuite, il louche comme
si il ne comprenait rien à tout ce qui se passe, mais pourtant
le professeur s'entête à tout lui expliquer ses démarches
en long et en large... Je vous jure, je n'ai jamais entendu autant
de lingo scientifico-bullshit de toute ma vie. Au moins le design
du labo fait vraiment "sci-fi années 50" ce qui
donne une petite touche cool au film...
Autre chose qui m'a tapé sur les nerfs tout le long : les
loops de bruit ambiant dans chaque scène... Dans un laboratoire,
on entend toujours un gargouillement d'éprouvette, c'est
bien connu... Et dans un poste de police, on entend toujours des
imprimantes qui roulent sans cesse dans le background... Je vous
le dit je pensais virer fou avec ce son merdique! Ca c'est sans
parler de la très mauvaise utilisation du procédé
day-for-night [nuit-américaine]... On passe du jour, à
la nuit, au jour... dans la même scène! Ed Wood aurait-il
été impliqué dans ce film? Aussi, si quelqu'un
peut m'expliquer la signification des robots-jouets dans les crédits
au début et à la fin du film, je vous paie une bière.
Au moins le film a un point positif en sa faveur: Les jambes de
Tura Satana [Faster,
Pussycat! Kill! Kill!].
En
passant, le réalisateur a "ré-interprété"
son oeuvre fétiche en 2002 sous la forme d'un projet vidéo
nommé "Mark of the Astro Zombies". Franchement,
ca a l'air aussi poche que l'original... Je me suis procuré
la chose, le review s'en vient quand je trouverai le courage de
l'écouter...
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