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L'expérience
Bikini Bandits n'est rien d'autre qu'un 50 minutes de messages anti-corporatifs
peu subtils entre deux passes de poulettes qui lavent une voiture
ou qui se battent avec des oreillers. Il n'y pas vraiment de nudité
mais les allusions sexuelles sont nombreuses. On essaie de choquer
à tout prix mais c'est juste n'importe quoi. Pourtant la
production bénéficie d'un bon budget: les costumes
sont cools, les locations "West Coast" sont
chouettes, les "muscle cars" ont de la gueule
et la musique est excellente. Un coup manqué.
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BIKINI
BANDITS 
Cette
co-production de MTV se veut un genre d'hommage [mais sans
substance] aux vieux films de pitounes de Russ Meyer et d'Al
Adamson. Un douteux mélange entre le vidéoclip,
le film d'animation et le multimédia, Bikini Bandits
n'est qu'un exercice de style de mauvais goût avec un casting
de rock stars. Quatre lesbiennes en bikini avec des guns doivent
tuer la Vierge Marie après avoir fait un deal avec
Satan [Maynard James Keenan de Tool]. Les pitounes
décident plutôt de s'allier avec le Pape [Dee
Dee Ramone] qui met à leur disposition des nonnes-mitrailleuses!
Prenant goût à l'aventure, les chicks voyagent dans
le temps avec une machine atomique pour s'attaquer aux pères
fondateurs américains! Mais après avoir été
kidnappées par le vilain "pimp" du "porn"
[l'ex-Dead Kennedys Jello Biafra], des ninjas ultra-sexys
dirigés par Corey Feldman [
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