BOBBIE JO AND THE OUTLAW
28
septembre 2006 - par Johnny
La jolie Bobbie Jo travaille comme
serveuse dans un "drive-in" mais rêve de
quitter cette vie monotone pour partir à l'aventure. Quand
elle rencontre un mystérieux cowboy qui se prend pour Billy
The Kid, elle part avec lui dans un "road trip"
à la Bonnie and Clyde [1967]. Après
quelques attaques de banque audacieuses, le petit couple se retrouve
dans une série de poursuites policières infernales
semblables à celles de Dirty Mary Crazy Larry [1974]
ou Race with the Devil
[1975].
En
général, un "road movie" situé
dans le profond sud-ouest américain pique toujours ma curiosité.
Mais avec Bobbie Jo and the Outlaw, mon plaisir est doublé
et même quadruplé! Pourquoi? En raison de la spectaculaire
poitrine de Lynda Carter! Dans ce rôle pré-Wonder
Woman, Lynda Carter délivre son saillant buste comme
les 7e et 8e merveilles du monde! Je vous le dit, c'est suffisament
accrocheur pour supporter 90 minutes de performances d'acteurs pitoyables
dans des rôles de rednecks-hippies rôdant autour des
seins de Bobbie Jo! Écoutez, même le réalisateur
du film a tellement été impressionné par les
totons de Lynda qu'il a inséré la même scène
de nudité deux fois!!! C'est vrai.
Fait intéressant...
le cowboy de Lynda est personnifié par Marjoe Gortner,
un ex-preacher vedette du Bible Belt américain! Hey
oui, Gortner a délaissé une carrière de superstar
de la chrétienneté pour devenir un bandit au cinéma.
Faut dire qu'avec les boules de Bobbie Jo, le pêché
charnel prend facilement le dessus sur le petit Jésus! Au
delà de la satisfaction que me procure les seins de Lynda
sur mon écran, j'ai bien apprécié que ce film
me fasse visiter quelques coins perdus du Nouveau-Mexique
[comme Santa Rosa ou Roswell] dans les années
'70. Une région du sud-ouest qui me fascinera toujours avec
ses vieux motels poussiéreux et le "look" typique
de ses petites villes.
Parfois Bobbie
Jo and the Outlaw nous fait sursauter avec des scènes d'une
violence étonnante alors qu'à d'autres occasions le
montage un peu étrange nous laisse pantois. Les personnages
secondaires qui tournent autour de Bobbie Jo et son cowboy-preacher
sont de véritables parasites. La meilleure amie de Bobbie
ainsi que sa soeur et son beau-frère sont pathétiques
et inutiles au scénario. Avec en plus une fin qui nous laisse
sur notre appétit, Bobbie Jo and the Outlaw ne vaut, hélas,
pas davantage que les deux mamelles de Lynda Carter.
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