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Surréel et inpénétrable, ce court métrage de 25 minutes signé Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro offre un aspect visuel fascinant mélangeant l'esthétisme militaire, le "steampunk" et une touche de design austère du bloc de l'Est... Soldats androïdes, machineries obsolètes, masques à gaz et maquettes sci-fi sont juxtaposées pour créer un univers rétro-mécanique du futur [oui oui!] où s'entrechoquent les différents personnages de cette histoire disjonctée et difficile à suivre. La trame sonore
ne contient aucun dialogue, mis à part quelques communications
radio incompréhensibles lors d'une scène dans un véhicule.
Pas de musique à proprement parler non plus, si ce n'est
que quelques fragments de musique concrète où
effets sonores et bruits ambiants se mêlent pour former un
rythme industriel très basique, style que l'on retrouve notamment
dans les premiers enregistrements du groupe allemand Kraftwerk. En écoutant
Le Bunker de la Dernière Rafale, on reconnait immédiatement
d'où provient le style des troglos de Delicatessen
ainsi que l'inspiration pour le magnifique La Cité des
Enfants Perdus de 1995. Évidemment inspiré par le Metropolis de Fritz Lang.
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LE BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE
Dans
un bunker militaire au style rétro-futuriste,
des soldats attendent leur déployement pour une mission inconnue
alors que d'étranges expériences scientifiques sont
menées sur eux... Les communications coupées, un étrange
décompte est déclenché et un mouvement de panique
meurtrière semble du même coup s'installer dans les
rangs...
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