THE BUSHWHACKER
02
avril 2008
- par Lewis
Un
homme-des-bois dérangé aperçoit un avion
dans le ciel, empoigne son fusil et tire en l'air en direction de
l'appareil... 30 secondes plus tard l'avion s'écrase
tout près et ainsi débute la folle histoire de The
Bushwhacker... Quatre personnes prenaient place dans l'avion:
Dan, le pilote, ainsi que Dawn, Sheri et Maureen,
trois curvacieuses pitounes portant des petites jupes et des décolletés...
Qui ils sont et le but de leur voyage ne semble pas très
important parce qu'on embarque directement dans l'action alors que
Dan et Dawn partent trouver du bois pendant que le Bushwhacker rôde
dans les parages... La corvée de bois se transforme illico
en torride scène d'amour soft-core où notre
pilote et sa passagère s'entre-frottent pendant de longues
minutes... À leur retour les quatre survivants décident
de se coucher pour avoir de l'énergie au petit matin, et
rapidement Dawn retrouve son Roméo sous un arbre pendant
que le Bushwhacker vient inspecter la marchandise restante...
Droguée aux somnifères, Sheri se met à
rêver que le valeureux Dan la tripote amoureusement
dans un champ; mais non, c'est bien notre vieil ami le Bushwhacker
qui fait travailler ses mains sales... Sheri reprend ses sens quelques
secondes le temps de crier comme une perdue ce qui dérange
les moments intimes de nos deux inséparables Dan et Dawn...
Ceux-ci arrivent en trombe à moitié nus, et personne
ne remarque que Dawn se rhabille tranquillement pendant
que Dan écoute Sheri raconter ce qu'elle a vue... Le moment
est ensuite venu pour Maureen d'elle aussi penser au sexe,
et elle profite sans gêne de la fragilité et
de l'état second de Sheri pour assouvir ses fantasmes
lesbiens...
Au petit matin
les quatres partent à pied essayer de retrouver la civilisation,
et c'est alors que la poursuite du Bushwhacker se met réellement
en branle... J'omet les détails parce que je ne veux pas
passer 3 jours à raconter la délurée histoire
de ce film, mais je vais seulement vous dire que les seins nus
sont amplement à l'honneur, que notre Bushwhacker de service
aime la viande fraîche, que tous les moments sont bons
pour penser au cul et qu'une lesbienne reste amoureuse jusque
dans la mort...
Plusieurs lignes
à double-sens lues avec conviction par les sympathiques
"acteurs" du film m'ont fait m'esclaffer de rire; entre-autres
la savoureuse "somebody has to COME!" de Dawn ou la non-moins
subtile "I need something inside ME" de Maureen... Pour
sa part le Bushwhacker ne fait que baragouiner des sons incompréhensibles
pendant qu'il torture ses victimes... Parlant d'acteurs, la distribution
du film comporte la jolie Merci Montello [aka Merci Rooney
- Playmate Déc 1972] dans le rôle de Dawn, Rita
Roundheels [un pseudo] dans le rôle de Sheri ainsi
que la tout aussi inconnue Acee Decee [un autre pseudo!]
dans le rôle de Maureen.... Forman Shane est
Dan tandis que le Bushwhacker est pour sa part interprèté
par le réalisateur du film, Byron Mabe [The
Acid Eaters], qui travaille ici sous les pseudonymes de
B. Ron Elliot et Ronnie Runningboard. Je sais, vous
vous posez la même question que moi: pourquoi tant de pseudonymes
quand on crée un film si génial???
Loufoque
et fromageux à souhait, The Bushwhacker est
un petit chef-d'oeuvre de minabilité cinématographique
où s'entremèlent scènes de nudité
gratuite, sexe soft-core [où le gars n'enlève
pas ses culottes], passes de pseudo-gore poches et dialogues
débiles... Tourné sans décors [et sans budget]
dans le désert californien, le film contient beaucoup de
scènes de nuit-américaine, de surepoxition
non-intentionnelle, de plans de coupe inutiles et peu d'action en
tant que tel... Le pire, c'est que même si tout de ce film
est poche, hé bien j'ai quand même adoré
ça... Rien des effets amateurs, du peu de moyens, du
scénario anémique ou des acteurs cartonnés
ne m'a ennuyé, et j'ai même trouvé la réalisation
innovatrice à certains endroits... Les scènes d'exploitation
sans aucune subtilité m'ont beaucoup plu et j'ai adoré
la petite soundtrack jazz-quétaine home-made même
si certaines des pièces reviennent un peu trop souvent à
mon goût...
Les distributeurs de l'époque n'ayant apparemment pas trop
aimé la juxtaposition des scènes de gore avec celles
de sexe, le film fut relégué aux oubliettes dès
sa "sortie" et c'est fort heureux qu'un distributeur ait
décidé de sortir cette petite perle en DVD...
Pas pour tout le monde, mais si vous aimez les films minables, The
Bushwhacker est fait pour vous! Pour ma part un achat impulsif
que je ne regrette absolument pas!
Quelques
moments forts de THE BUSHWHACKER : |
00:06:28
|
Dawn
décide qu'elle en a marre de ramasser du
bois et nous montre ses seins de Playmate...
Yé! |
00:07:25 |
Le
Bushwhacker se rince l'oeil alors que Dan et Dawn
laissent leur passion ardente éclater... |
00:19:00 |
Sheri
rêve qu'elle gambade toute nue dans la nature avec
Dan à ses trousses... |
00:25:20 |
Frotti-frotta
lesbien alors que Maureen caresse les seins de Sheri
avec ses grosses canisses. |
00:32:45 |
Les
pitounes s'en donnent à coeur-joie dans
la rivière... |
00:36:45 |
Le
Bushwhacker attaque!!! |
00:39:45 |
Lassés
de chercher leur amie disparue, Dan et Dawn prennent une pause
et baisent pour la 154e fois du film. |
00:51:20 |
Le
caméraman se trompe avec son levier de
Zoom... Zoom-Out, heu, non, Zoom-In! |
01:00:50 |
Atterrée
par la mort de Sheri, Maureen lui fait
l'amour en guise d'adieu... WTF?!?!?! |
01:07:30 |
Dawn
s'en fait crisser juste une par le Bushwhacker
et celui-ci la ramène à son repaire... |
01:15:20 |
Le
sein gauche de Maureen n'en peut plus et insiste
pour sortir de ses vêtements. |
01:20:54 |
Maureen
omnibule le Bushwhacker avec ses grosses boules
et celui-ci tente de l'étrangler en représailles. |
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