CABIN
FEVER
25 novembre 2004 -
par Johnny
Révélation
du Festival du Film de Toronto en 2002, Cabin Fever
est peu original mais quand même efficace. Ca raconte l'histoire
[typique] de cinq jeunes collégiens qui passent la semaine
au chalet pour faire le party. Dès le départ, on s'interroge
sur l'orientation sexuelle du blondinet tellement sa coupe de cheveux
est atroce. On comprend rapidement pourquoi sa copine brunette montre
ses grosses boules au grand nigaud avec la casquette verte [qui est
en fait un retardé mental]. Ça c'est juste avant que
l'autre petit couple [genre "next-door"] nous fasse déjà
regretter d'avoir payé pour ce film en tenant une conversation
terrible et à chier sur le quai. Heureusement qu'une épidémie
de fièvre noire [semblable à 28 Days Later] passe
par là et dévaste la jeune bande innocente.
Les personnages
secondaires sont pitoyables: le redneck au magasin général
possède une moustache et une perruque à la Ben
Stiller, son fils est Denis La Menace mais qui se prend
pour Karate Kid et il y a un étrange fumeux de pot
"x-treme" et un pathétique policier genre
"slacker". Malgré un script inégal
et des dialogues épais, boiteux et de mauvais goût,
Cabin Fever est [au moins] un "vrai" film d'horreur.
Il y a du sang, du sexe, du suspense, du gore, autant de "FUCK"
que dans Reservoir Dogs et l'excellente musique du maître
Angelo Badalamenti [Blue Velvet]. Quelques scènes
sont franchement réussies comme le massacre à la salle
de bowling, l'accident avec le chevreuil et la fille qui se rase
les jambes [horrible mais unique]. Un hommage divertissant à
Evil Dead et autres films des années '80 mais juste
un peu trop cliché pour moi.
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