CITY OF THE LIVING DEAD
03
juillet 2007 - par Lewis
Le
suicide par pendaison d'un prêtre a entraîné
l'ouverture des portes de l'enfer... Un journaliste macho
et une femme enterrée vivante [!] doivent se
rendre dans une petite localité isolée avant l'heure
fatidique où les morts reviendront à la vie... Je
pourrais vous en dire plus, mais ça serait trop... Car l'histoire
de ce film ne tient qu'à un fil et il vaut mieux laisser
le mystère planer autour de cette production aux zombies
chromatiques...
Les ambiances
du film sont justes, mais les effets spéciaux ne sont
pas tous très réussis: les maquillages obtiennent
la note de passage mais les différents trucages visuels font
un peu boboche... Faire apparaître et disparaître des
morts-vivants à coups de "cuts" emboucanées
ça peut encore passer en 1980, mais disons que l'effet est
pas mal mieux réussi quand la caméra ne bouge pas
entre les plans et que la luminosité de la scène reste
la même...sinon on se sent comme dans un film de Ed
Wood; et c'est malheureusement souvent le cas ici... Sinon
la passe où la fille pleure du sang et vomit ses
intestins vaut le coup d'oeil, et le coup de la perceuse
industrielle à travers le crâne de Bob [Giovanni
Lombardo Radice - Cannibal
Ferox] fait également augmenter la note générale
de ce film qui, je dois avouer, m'a un peu déçu...
City of the Living Dead demeure l'un des classiques du réalisateur
Lucio Fulci, son premier film de zombies après son
chef d'oeuvre Zombie.
On sent que le maître a clairement coupé les ponts
avec son opus précédent, livrant cette fois-ci un
film portant plus sur l'occulte que la dégustation
de cervelle. Le "feel" de la chose est bon, mais je
n'ai tout simplement pas accroché à cette histoire
qui manque de rythme et de piquant. Les choses sont brouillonnes
et compliquées pour rien au début du film, alors qu'on
nous sert plusieurs brides d'histoire en parallèle pour ne
pas voler le punch... Les choses deviennent claire à temps
pour le troisième acte, alors que les 4 principaux personnages
unissent leurs forces pour mener leur tâche à point
et refermer les portes de l'enfer, mais c'est déjà
trop tard, je me suis endormi depuis belle lurette... Ce
film n'est peut-être juste pas fait pour moi... Dommage, la
pochette du DVD est chouette.
En terminant, je ne peux passer sous silence l'excellente musique
signée Fabio Frizzi qui ressemble à s'y méprendre
à celle de l'illustre groupe Goblin.
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