THE DESCENT
15
octobre 2008
- par Lewis
Un
an après la mort tragique de son mari et de sa fille,
une femme nommée Sarah [Shauna McDonald] tente
d'oublier le passé en accompagnant un groupe d'amies dans
une expédition de spéléologie... Après
avoir fêté leurs retrouvailles par une cuite dans un
chalet, les 6 filles s'attaquent aux choses sérieuses: descendre
dans les entrailles d'une caverne des Appalaches. Ce qu'elles ne
savent pas, c'est que leur amie Juno - la plus aventurière
du groupe - les a amenées non pas à une caverne balisée
mais plutôt à un site nouvellement découvert
et inexploré... Comme vous pouvez vous l'imaginer,
les choses n'iront pas comme prévues dans cet interminable
dédale de tunnels souterrains... Surtout quand d'étranges
bruits se font entendre en écho le long des parois rocheuses...
Claustrophobes s'abstenir!!!
Franchement,
The Descent est selon moi l'un des meilleurs films d'horreur
des dernières années. Ça faisait longtemps
qu'un film n'avait pas réussi à me mettre mal à
l'aise, à me faire sursauter et à me dégoûter
tout à la fois... Les passes dans les tunnels à peine
plus gros que les filles m'ont quasiment fait manquer d'air, les
premières apparitions des mutants troglodites-albinos m'ont
surpris comme à la belle époque et la patauge de Sarah
dans la mare de sang et de pus m'a quasiment fait gerber
mon souper... Du sapristi de beau travail!!
Les ambiances
de cavernes sont mongoles, et j'ai apprécié le fait
qu'on ait éclairé juste assez pour qu'on voit ce qui
se passe... Les films d'horreur tombent trop souvent dans l'archétype
moule "tout va se passer dans le noir, personne ne va savoir
ce qui arrive et c'est ainsi que l'on va créer la tension"...
Ça ne marche jamais ces affaires là, et cette fois-ci
le réalisateur et son directeur photo ont réussi un
parfait équilibre à ce niveau. Les décors sont
donc grandioses, et les premières scènes du film rappellent
même les locations du grand classique Deliverance.
Certains diront
que les filles du film manquent un peu d'aplomb et de sex-appeal,
mais je crois que le réalisateur a préféré
y aller avec des "vraies filles" au lieu des habituelles
bimbos de films d'horreur... Un bon choix selon moi. Du côté
des monstres on a droit à d'intenses performances et à
de superbes maquillages, dégoulinants et visqueux à
souhait. L'horreur de qualité n'est pas mort dans les années
2000!
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