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HELL UP IN HARLEM
20
février 2005
- par Lewis
 Une
chose est certaine, ce n'est pas l'action qui manque dans ce film!
Je n'ai pas compté, mais au moins 50 personnes passent vers
l'au-delà dans ce juteux sequel à Black Caesar
[1973]... Fred
Williamson est de retour dans son rôle de Tommy Gibbs,
qui cette fois-ci s'adjoint l'aide de son père pour régler
une fois pour toute le compte des pourris qui corrompent l'underground
New-Yorkais.
Mais malgré une période d'accalmie, la vie n'est pas
toujours facile pour un gangster... Le bras-droit du duo père-fils,
Zack, passe à la solde du machiavélique
procureur DiAngelo et
manigance contre la famille, envoyant Tommy à la retraite
sous les chauds horizons californiens... DiAngelo, l'arche-ennemi
de notre héro, non content de maintenant contrôler
la ville, forcera Tommy à revenir une dernière fois
mettre les pendules à l'heure...
D'accord, l'histoire n'est pas aussi bien ficelée que dans
Black Caesar, mais l'action à tout rompre comble amplement
le vide laissé par un scénario concocté à
la hâte... C'est que le premier film ayant connu un succès
monstre, Larry Cohen s'est précipité pour tourner
une suite avec Williamson... pendant que celui-ci était occupé
à tourner un autre film! Ils ont donc tourné la majorité
du film les week-ends, la plupart du temps avec un "stand-in"
pour Williamson. Ses gros plans furent tournés plus tard,
et disons qu'à plusieurs endroits, ca parait pas mal... Qu'importe,
on n'écoute pas ce genre de film pour la qualité technique,
mais pour voir des big black dudes petter des yeules! Et
dans ce domaine, watch-out,
Fred Williamson
est en feu!
Plusieurs scènes sont excellentes: le début du film
avec la scène de l'hôpital, le bout "James Bond"
sur l'île tropicale, la scène de "kung-fu"
avec la gang de chinois, et le mémorable combat à
l'aéroport de Los Angeles... Dans mon livre à moi,
le coup du convoyeur à bagages est un grand classique! Musicalement,
la soundtrack est plutôt décevante; surtout que James
Brown devait en être l'auteur avant que le studio n'intervienne
pour le remplacer par Edwin Starr. Quand même, les
amateurs du genre trouveront leur compte dans cet explosif sequel...
Williamson est en grande forme et n'a jamais "looké"
aussi sharp!
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