HOSTEL: PART II
20
juin 2007
- par Lewis
Hostel
2 débute avec un épilogue du premier
film où l'on voit ce qui arrive à Paxton
après ses mésaventures en Slovaquie. On tourne
ensuite notre attention vers 3 américaines étudiant
en Italie. Elles font la rencontre d'une ténébreuse
slovaque qui détourne leurs plans de vacances à
Prague vers son pays natal et ses spas supposément légendaires.
On repasse dans les traces du premier film pendant un bon bout puis
finalement les choses deviennent intéressantes alors qu'on
s'intéresse un peu plus aux clients du sélect "club
de chasse" présenté dans le premier film... Nos
trois copines ont tôt fait d'elles-aussi devenir des victimes
du cartel opérant la cour aux milles tortures, et cette fois-ci
encore l'une d'elles réussira à s'en sortir... de
façon créative!
Je dois admettre
que cette suite [qui à la base ne m'attirait pas plus que
ça] m'a agréablement surpris. Eli Roth
a réussi à poursuivre et faire progresser l'histoire
du premier film tout en développant de manière intéressante
et surprenante les dessous de ce qui se passe dans cet antre de
terreur qu'est la Slovaquie moderne [!]. Quelques bons
twists ponctuent le scénario qui est moins prévisible
que celui du premier Hostel tout en nous présentant
des situations que l'on connait déjà à priori.
Du beau travail. Le film reste quand même bien campé
sur la formule "pitounes pitounes pitounes / gore gore gore"
des films d'horreur modernes, mais au moins là c'est mieux
amené, les protagonistes étant de jolies filles...
Les scènes de torture sont aussi mieux que celles du premier
film; on voit pas mal plus ce qu'il se passe et les choses sont
également pas mal plus "hardcore"... La distribution
fait du bon travail, particulièrement Roger Bart qui
campe parfaitement l'angoissé Stuart ainsi que la
très sweet Lauren German [Beth] qui joue la
scream-queen sans être trop criarde et pathétique.
Belle surprise
donc, et l'un des rare cas où une suite est supérieure
à la production originale. Parfait aussi parce que Roth a
affirmé en entrevue que la "franchise" Hostel s'arrêtait
avec ce deuxième film: Aussi bien finir sur un "high"
qu'avec une suite médiocre...
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