THE
OMEGA MAN
20
novembre 2004
- par Johnny
En
1975, dans les ruines de Los Angeles, un homme, Robert
Neville [Charlton Heston], est l'unique survivant d'une
épidémie bactériologique qui a exterminé
la population entière. Neville, un chercheur scientifique,
s'était injecté l'antidote juste avant le début
de l'épidémie... Durant la nuit, Neville est pourchassé
par des survivants albinos-vampires dirigés par Matthias,
un ex-lecteur de nouvelles de la télé. Mais voilà
que Neville rencontre un groupe de survivants "normaux"
et réalise qu'il peut les guérir avec son sang.
La nouvelle
de Richard Matheson, I Am Legend [1954], est
un classique du genre. L'histoire de Matheson fut déjà
adaptée au cinéma en 1964 avec la production
italienne: The Last Man on Earth [avec Vincent
Price]. Dans Omega Man, l'adaptation est bien différente.
Essentiellement, on voit Neville vivre au jour le jour dans son
appartement et dans les rues désertes de L.A. Il joue aux
échecs avec un buste de Jules César, il va
au cinéma voir Woodstock [1970] et il se magasine
une nouvelle bagnole.
Les vampires
sont présentés comme une secte diabolique à
la Charles Manson qui s'appelle ironiquement La Famille.
Heston représente le Christ-Sauveur qui sacrifie sa
vie pour sauver l'humanité. À la fin, il succombe
à la mort dans une pose de crucifixion avec une blessure
dans les côtes. Pitoyable. Au moins dans la première
partie du film, le réalisateur Boris Sagal arrive,
de façon modéré, à créer une
image de désolation autour d'Heston. J'adore quand celui-çi
croit entendre tous les téléphones du monde entier
qui sonnent en même temps. Moyennement efficace, un film comme
The Quiet Earth [1985]
arrive à mieux transmettre l'isolation psychologique
et la folie que devrait ressentir le dernier humain sur Terre. Dans
la deuxième partie du film, ça devient un mélange
d'action et de blaxploitation alors qu'Heston devient le
premier mâle d'Hollywood à s'envoyer en l'air avec
une femme noire.
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