PSYCH-OUT
11
mai 2007
- par Lewis
Les
musiciens d'un groupe psychédélique de San
Francisco, les Mumblin' Jim, font la rencontre dans un
café d'une jolie demoiselle sourde prénommée
Jenny [Susan Strasberg]. Celle-ci est recherchée
par la police on ne sait trop pourquoi et est elle-même à
la recherche de son frère dans la ville de l'amour... C'est
en essayant de trouver ce dernier que nos trois hippies feront connaître
leur style de vie à l'impressionnable Jenny... Mais tout
n'est pas rose tout le temps chez les Peace & Love de
San Francisco; les beaux discours et les valeurs profondes de tous
et chacun ne concordent pas toujours parfaitement à l'idéal
du parfait hippie...
Psych-Out
réunit dans le même film trois des acteurs fétiches
du Bikersploitation; Jack Nicholson [Stoney],
Adam Roarke [Ben] et Bruce Dern [Steve,
le frère de Jenny]. Le film comporte aussi plusieurs caméos
de groupes musicaux de l'époque tels les Strawberry Alarm
Clock et les Seeds. La musique est évidemment
omniprésente et donne tout à fait le ton aux diverses
scènes où les hippies s'en donnent à coeur
joie dans la débauche, heu pardon, je veux dire
l'amour libre... ...et qui dit hippies dit obligatoirement drogues,
et celles-ci jouent un rôle primodial dans le développement
de l'histoire... Les diverses scènes nous démontrant
les "bad trips" des personnages sont plutôt hilarantes...
Dans l'une d'elle un des gars de la gang voit ses amis comme des
zombies et veut les tuer avec une scie circulaire!!!
Yeah!!!
Psych-Out est
difficile à décrire et à catégoriser...
On devine que le film fut produit par et pour les
jeunes hipsters de l'époque [le populaire DJ Dick
Clark est le producteur], mais en même temps on reste
toujours un peu distant face à ceux-ci, un peu comme si on
n'avait pas osé ouvertement faire un film supportant pleinement
la philosophie Peace & Love... En effet plusieurs des personnages
semblent vaçiller d'un bord et de l'autre au niveau idéologique...
Critique sous-jacente ou réalisme acerbé, je ne saurais
dire, mais reste que le film semble offrir un portrait quelque peu
négatif de certains aspects de la contre-culture d'Haight-Ashbury,
particulièrement quand on se rend compte que tous les événements
tragiques du film sont reliés à la consommation de
drogues hallucinogènes. Quand même, le film
offre une fenêtre intéressante sur l'époque
et un voyage dans le temps peu coûteux pour ceux qui voudraient
revivre cette ère maintenant révolue...
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