RED NIGHTS OF THE GESTAPO
03
avril 2008
- par Lewis
1941
- Alors qu'un courant de pensée anti-nazi prend d'assaut
les grands penseurs et riches industriels allemands,
un haut-gradé SS nommé Verner est saisi d'une
mission capitale pour la survie du régime d'Adolf Hitler:
corrompre l'élite intellectuelle et financière du
pays afin de prouver qu'ils sont une nuisance au IIIe Reich...
Notre ami s'allie donc les services d'une pléthore de jeunes
femmes toutes plus perverties les unes que les autres afin
de faire tomber les 12 hommes les plus puissants du Deutchland
dans les pires sévices sexuels possibles et imaginables...
Une fois la preuve faite de leur manque flagrant de moralité,
il sera alors aisé pour la Gestapo de les faire chanter
ou de procéder à leur arrestation...
C'est plate
à dire, mais ce film ne délivre tout simplement
pas la marchandise. Alors que la pochette du DVD nous promet
un film "extrême comme seul un film italien peut l'être"
[???] dans la réalité il n'y a rien de très
extrême dans ce film... D'accord plusieurs idées
tordues lancées au cours du film nous laissent l'impression
que ce qui s'en vient sera croustillant, mais une fois venu le temps
de passer à l'acte hé bien l'exécution n'est
jamais de très haut niveau et on ne va jamais vraiment dans
le trangressif comme c'est le cas dans le grand classique du genre
Ilsa She-Wolf of the SS.
D'accord de
nombreuses jolies femmes font partie de la distribution,
et les scènes de nudité sont malgré tout respectables,
mais ça manque vachement de piquant et d'action
dans ce bordel où l'on passe plus de temps à s'obstiner
philosophiquement qu'à frolliquer... A part quelques passes
un peu coquines dont une où deux lesbiennes nous font
un petit spectacle avec des bijoux et une autre où une pitoune
déguisée en Hitler nous démontre ses
talents de suceuse avec des balles de ping pong [!],
il n'y a rien de bien sleazy dans ce film ressemblant
plus à un mauvais télé-théâtre
historique qu'à un film de nazisploitation... Même
le "bain de sang" de la fin est décevant alors
qu'on ne voit que des armes en train de tirer et pas les victimes
en train de se faire canarder...
Le réalisateur
Fabio De Agostini aurait dû laisser faire le réalisme
historique [le film est basé en partie sur des faits réels]
et se concentrer sur ce qui nous intéresse dans un film d'exploitation:
de la violence gratuite, une délicate touche de sadisme
et surtout tout plein de sexe olé-olé!
Réservé aux complétistes du genre ou sinon
juste pour voir les pitounes en skippant les trop nombreux bouts
plates...
|