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L'auteur et
réalisateur Michael Crichton poursuit dans la même
thématique que ses précédents Terminal Man
[1972] et Westworld
[1973]... c'est-à-dire des robots qui se détraquent!
Le scénario est trop prévisible - on vous garantit
que dès le moment que le vertige de Selleck est mentionné
dans le film on sait déjà que ce sera un élément
crucial à la conclusion. Les personnages sont uni-dimensionnels
et Simmons est particulièrement ridicule avec ses cyber-araignées
tueuses et son super-gun avec balles à têtes chercheuses.
Encore pire? Les véhicules de police sont des sous-compacts
genre Escort ou Tempo avec des guns rayon-laser sur
le toit! Runaway est amateur et sans vision. En plus il n'y
aucun "évadé du futur" dans ce film là,
le titre n'a donc aucun rapport. Le seul point positif est la musique
de Jerry Goldsmith [Damnation
Alley].
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RUNAWAY
L'Évadé
du Futur est le typique film des années '80 qui passe
en fin de soirée à Canal D. Suffisament accrocheur
pour qu'on reste écrasé dans notre fauteuil devant
la télé mais pas assez bon pour qu'on le loue au club
vidéo. Tom Selleck [Magnum P.I.] est le sergent
du département de robotique des flics de la police. Son travail
consiste à neutraliser des robots domestiques qui deviennent
"berzerks". Quand Selleck se rend compte que plusieurs
accidents de robots ont été délibérément
planifiés par l'insertion de puces électroniques infectées,
la piste mène au terroriste #1 de l'électronique:
Gene Simmons... le bassiste de KISS mais sans le maquillage!
Dans son enquête, Selleck est secondé par une pitoune,
l'anorexique Cynthia Rhodes [qui a l'infime honneur d'avoir
jouée dans la trilogie de l'horreur: Dirty Dancing,
Staying Alive, Flashdance] mais Gene Simmons n'est
pas en reste car Kirstie Alley [Star Trek: The Wrath of
Khan] est sa partenaire de crime.
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