SATAN'S CHILDREN
18
juillet 2007 -
par Lewis
Attachez
vos tuques avec de la broche, vous n'avez jamais vu un film
de cette trempe... Bobby, un adolescent perturbé par
sa demie-soeur aguichante et son père abusif, s'enfuit de
chez-lui pour se réfugier dans un bar où un gai
l'accoste... Un Elvis-wannabe fait fuir ce dernier et entraîne
notre jeune ami chez-lui où il sort sa lame et le
viole inpunément avec 3 autres fifons moustachus.
Notre bonhomme est abandonné près d'un marécage
où sévissent un culte de sataniques anti-homosexuels
qui font la vie dure à l'une de leur recrue apparemment lesbienne...
La chef intérimaire du clan satanico-hippie, Sherry,
s'éprend de notre violé et s'attire les foudres des
autres suppôts de Satan de la bande et surtout du grand manitou
Simon qui, si vous voulez mon humble avis, a lui-même
l'air d'un brunteur d'anus de première. Anyways Sherry
aboutie enterrée vivante [et repas pour les fourmis] alors
que Bobby tente de s'enfuir dans la swamp le cul en feu...
J'arrête ici pour pas révéler la fin du film,
mais tout ce que je peux dire que qu'en terme d'absurdités,
ce film arrive dans mon top 5 à vie...
Satan's Children
est le seul film de Joe Wiezycki, un réalisateur de
télévision de Tampa en Floride qui devait à
ses heures être un homophobe amoureux de Satan pour
pondre un scénario aussi tordu et désopilant
à la fois... Faut voir Monica [la lesbienne] se faire
tapocher par Sherry qui lui lance du même coup un "tu
devrais vraiment te forcer à aimer les mecs!", pis Simon
qui dit à Bobby "Satan aime les gagnants, toi tu n'es
qu'un perdant, un faible... Tu t'es fait violer par des fifs pis
maintenant t'as mal au cul!"... Incroyable!!! ...Et
le pire c'est que mes traductions sont pas mal fidèles aux
vrais textes anglais!!! Le film abonde de moments du genre qui sont
tout simplement loufoques alors qu'ils sont supposés être
dramatiques ou intenses... Et je ne vous ait pas encore parlé
du sable mouvant fait avec 180 livres de gruau...
Définitivement,
Satan's Children a tout pour mériter pleinement sa place
dans le panthéon du "tellement poche que c'est
bon": une histoire digne d'un roman-savon sur l'acide,
des textes hilarants, une réalisation morne et prévisible
au cube, des acteurs amateurs qui tentent le tout pour le tout afin
d'épater la galerie ainsi qu'une technique approximative
dans des décors en carton... Tout simplement glorieux.
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