SHANTY TRAMP
29
octobre 2006
- par Lewis
Emily
est la fille facile du village... Non, facile n'est pas le
mot... Disons plutôt que Emily est la charrue du village...
Une mangeuse d'hommes vorace, affamée de vices immoraux et
d'argent... Quand un preacher ambulant installe ses pénates
dans la bourgade, notre femelle en chaleur s'empresse d'aller séduire
celui-ci et de lui donner rendez-vous après sa messe... Entre-temps,
un groupe de bikers arrivent en ville question de faire le party,
et notre Shanty Tramp a tôt fait de s'immiscer dans
leur petite fête et d'en devenir l'attraction principale...
Quand le chef des bikers refuse de payer pour les "services"
d'Emily, Daniel, le noir du village, vient à
la rescousse... Notre black-dude est depuis longtemps entiché
de la voluptueuse courailleuse, et celle-ci lui permettra un petit
bonheur d'occasion...avant d'envoyer à sa poursuite le contingent
entier des racistes de la ville en affirmant que Daniel l'a violée!!!
Ah que d'aventures! Je ne vous raconte pas la suite, c'est trop
intense pour des mots!
Quelle salope
cette Shanty Tramp! Sans contredit la pire chienne d'un bord
ou de l'autre du Mississippi! Non seulement a-t-elle les
moeurs plus lousses qu'un bearing de roue d'un Dodge 1937,
c'est en plus une manipulatrice de première! Attendez de
voir ce qu'elle va faire à son propre père, vous en
trémousserez de malaise! Bon j'en met un peu, mais mettez-vous
dans l'esprit de l'époque, et ce film a dû être
banni tellement vite que la pellicule n'a même pas eu le temps
de sècher après son développement... Eleanor
Vaill [aka Lee Holland] qui interprète notre héroïne
n'est pas vraiment la femme fatale que j'aurais imaginé quand
j'ai vu la description de ce film, et il me semble qu'en 1967 il
devait y avoir tout plein de jolies madames prêtes à
enlever leur soutien-gorge, mais bon, ils ont dû prendre la
plus cute de celles qui étaient "game" de se foutre
à poil devant une caméra pour un cachet de 4$...
Ce n'est évidemment pas à du grand art que l'on a
droit dans ce film, mais bel et bien à de l'exploitation
américaine à sa plus pure expression... Prenez tout
ce qui peut choquer un public, et enrobez ça de sexe et d'indécence...
Ding! vous obtenez un succulent petit film "shocker"
faisant s'émoustiller de joie un peuple rabattu par un siècle
de contrôle religieux. Ultra cheapo, Ultra B.S., Ultra
rigolo!
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