SHE-DEVILS
ON WHEELS
06
janvier 2006
- par Lewis
She-Devils
on Wheels... Oh Boy. Dès les premiers frames du
film, on sait qu'on aura droit à une minabilité cinématographique
sans pareil... La petite chanson thème affreuse débute
et on regrette déjà d'avoir inséré ce
DVD dans son lecteur... Où commencer cette critique? L'histoire
complètement débile? Les actrices nulles et laides?
La réalisation introuvable? Ou devrais-je débuter
en parlant de la technique du film qui est tellement abominable
qu'on comprend à peine les dialogues tellement le son est
pourri??? Oublions l'image de qualité 16mm passée
dans l'eau de javel, les jumps-cuts incessants, le câdrage
inconséquent, les "transitions" fatiguantes, la
continuité qui ne marche pas, etc etc etc... C'est à
rendre fou!
Réalisé
par le Godfather of Gore Herschell Gordon Lewis,
ce film a passé bien près de recevoir la fatidique
note d'un demi-point, habituellement réservée à
des chef-d'oeuvres tels 'Manos' the
Hands of Fate [1966]...
Si j'ai révisé ma note, c'est un peu par respect pour
l'oeuvre du maître Lewis [quel beau nom!] et à cause
de la musique [autre que la musique thème] qui réchappe
un peu le film... Je ne peux tout simplement pas résister
à ces petits airs de country-rock qui agrémentent
les scènes où les pitounes font rugir leurs moteurs,
leurs cheveux graisseux flottant dans le vent...
Et puisqu'il faut en parler de ces bikers, parlons-en... Les Man-Eaters
sont donc une bande de vicieuses femelles en chaleur, menées
par une Tura Satana-wannabe
nommée Queen [Betty Connell - son seul rôle!].
Le but de ces gentes dames, à part faire des concours de
poêmes et de haikus, est d'utiliser les hommes comme de simples
morceaux de viandes afin d'assouvir leurs besoins sexuels... L'amour,
très peu pour elles... Elles font donc des courses de moto
pour déterminer quelle fille aura le premier choix parmis
leurs nombreux prétendants le soir venu... Faut croire que
dans un petit bled perdu de la Floride, une pitoune biker laide
prête à baiser avec n'importe qui devient attrayante...
Entoucas, la troupe comporte donc un assortiment de laideronnes
toutes les plus affreuses les unes que les autres, incluant une
line-baker des Steelers de Pittsburg nommée Whitey...
[La petite histoire veut que les filles du film soit des "vraies"
bikers mais je peux trouver d'information pour corroborer cela,
quoi que ça expliquerait bien des choses...] Bref, la seule
pitoune intéressante [pis même là!] de la gang
est la "prospect" Honey Pot [Nancy Lee Noble],
une adolescente qui suit le groupe avec son scooter en attendant
d'avoir l'âge de "rider" une vraie moto et surtout
de "rider" des mecs comme ses "grandes soeurs"...
Honey Pot se mettra en brassière lors de son initiation et
ca sera l'un des seuls bon moment du film.
Quelques images pour vous mettre en appétit...
Bon, les super Man-Eaters se promènent donc avec leurs petits
ensembles colorés et leur "patch" avec un gros
minou rose dessus et causent tout plein de trouble partout où
elles passent... Bla bla bla, on a déjà tout
vu ça dans les autres films de biker... Venons-en donc aux
faits, nos girls ont des rivaux masculins et l'affrontement est
terrible alors que les boys aux hot-rods se font petter la yeule
en sang [et plus!!!] par nos pétasses à moto... Les
gars jurerons revanche, et c'est la douce Honey Pot qui passera
au bat [ sniff ]... Queen élaborera un super
plan qui venger sa protégée, et le méchant
Joe-Boy payera cher son affront aux déesses du guidon!!!
Watch-out la fin est tout aussi poche que le reste du film, sinon
plus!
Pour amateurs d'exploitation no-budget seulement.... Ce film
est quasiment inécoutable. Je termine en vous disant
que la petite toune thème à 8¢, "Get
off the Road" fut reprise par The Cramps, et que
leur version est 100,000 fois meilleure que l'originale enregistrée
sur un dictaphone à 12.99$ de chez Radio-Shack. Man-Eaters....
MAN-EATERS!!!!!!!!!!!!
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