SILENT HILL
17
septembre 2006
- par Lewis
Un
couple de l'Ohio, Rose et Christopher Da Silva, ont une petite fille
particulière.... La petite Sharon est somnambule au point
de mettre sa vie en péril quotidiennement... De plus elle
parle toujours d'un mystérieux endroit nommé Silent
Hill... Rose [Radha Mitchell], décide alors de
tenter le tout pour le tout et de justement amener sa fille à
ce qui semble être la source de ses problèmes, Silent
Hill. L'endroit est une ville fantôme abandonnée à
cause d'un feu de charbon qui brûle sous la ville. Rose perd
sa fille dès leur arrivée dans la ville, et ce n'est
pas trop long qu'elle se rend compte que Silent Hill n'est pas un
endroit comme les autres, plutôt une genre de dimension temporelle
parallèle à la réalité, peuplée
de personnages monstrueux et difformes... Un groupe religieux-freak
et une histoire de sorcières plus tard, Rose part chercher
sa fille aux tréfonds de l'enfer... Le film se termine avec
une scène sortant directement d'un dessin animé
japonais, on pense que tout est bien qui finit bien mais dans
le fond on ne sait pas vraiment...
Quel "mind
fuck"... Je dois vous avouer que je ne suis pas certain
d'avoir tout compris ce qui se passe dans Silent Hill... L'histoire
commence [relativement] simplement, puis à mesure que le
temps passe on creuse de plus en plus creux dans un univers fantasmagorique
super complexe et mal expliqué... Quand un film contient
une scène qui t'explique l'histoire après 90 minutes,
c'est pas bon signe... Ça doit être ça que ça
donne faire des films à partir de jeux vidéos...
Je n'ai donc
pas capoté sur Silent Hill... Jadis ce genre de film m'aurait
fasciné par son mystique et ses références
religieuses, mais de nos jours je n'ai plus envie de me casser la
tête... Quand même, ce film comporte plusieurs points
positifs: des monstres cools, des scènes relativement épeurantes,
des décors sublimement crasseux, une cinématographie
innovatrice, une superbe bande son, et en bonus une p'tite mère
en jupe et bottes comme héroïne...
Réservé
à ceux qui aiment se casser la tête...
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