SINTHIA - THE DEVIL'S DOLL
06
janvier 2008
- par Lewis
Cynthia
Kyle, 12 ans, aime tellement son père qu'elle tombe dans
un état second en voyant ses parents faire l'amour;
une genre de rage de jalousie qui l'amène à
les tuer tous les deux à coups de couteau. Fast-forward
quelques années plus tard alors qu'elle consulte son psychiatre
pour se libérer des cauchemars qui la hantent depuis la nuit
fatidique où elle commit l'irréparable... Celui-ci
l'invite à lui décrire en détails ses rêves
et c'est alors qu'on pénètre dans le tortueux
et fantasmagorique univers de Sinthia, la Poupée du Démon!!!
Les rêves
de la belle sont absolument hallucinants, peuplés
par Lucifer et ses disciples, divers personnages représentant
les parents de la jeune fille et tout ses désirs refoulés...
Imaginez-vous vivre dans l'esprit d'un dément tout
en étant sur l'acide pendant une projection d'un film
de David Lynch et vous ne faites qu'éffleurer la surface
de l'expérience Sinthia - The Devil's Doll... Malheureusement,
la description que j'en fait est plus attirante que la réalité,
et c'est plutôt à une série d'interminables
scènettes incongrues et incompréhensibles
que l'on a droit pendant ce film... D'accord la nudité
gratuite et les effets psychédéliques sont
chouettes, mais les dialogues sont d'une lourdeur et d'un insondable
platitude alors que Cynthia pleure pour l'amour de son père
pendant 45 minutes, entre diverses séances de sexe soft-core,
de lesbianisme et de passes weirdos où un genre de
clown la poursuit sur une plage... Le grain très présent
de la pellicule 16mm ainsi que l'état très
usé de la bobine-source du DVD donne d'ailleurs à
ces scènes un aspect plutôt cool, si vous êtes
du genre à tripper sur les vieilles "home movies"
8mm des années '70.
Sinthia est
une réalisation de Ray Dennis Steckler, surtout connu
pour ses autres films tout aussi fuckés The Incredibly
Strange Creatures Who Stopped Living and Became Mixed-Up Zombies!!?
[1964] et Rat Pfink a Boo Boo [1965].
À éviter
si vous êtes sous médication... Certaines passes folles
avec l'orgie de Lucifer m'ont vivement rappelé le tout aussi
drogué film The Acid Eaters.
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