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Il ne faut pas la tête à Papineau pour comprendre que Wild Zero se veut un divertissement pur, le tout accompagné d’une trame sonore rock qui tue! Bien sûr, le film renferme quelques messages mielleux sur l’ouverture d’esprit et sur l’accomplissement de soi par le biais du jeune héros s’épanouissant... Mais l’action et l’humour restent les attraits principaux. La réalisation est correcte et le montage très rythmé quoique parfois maladroit. Le réalisateur Tetsuro Takeuchi a précédemment réalisé plusieurs vidéoclips et le film s’en ressent beaucoup ne serait-ce que par l’omniprésence de la musique où les multiples scènes montrant les membres de Guitar Wolf empruntant des pauses de "poster boys". Les effets spéciaux s’avèrent respectables même si certains amateurs de gore classique déploreront l’utilisation du CGI au lieu de la sauce tomate de marque Tom Savini. Évidemment, les membres du groupe offrent une performance d’acteur limitée avec seulement quelques répliques, certaines hilarantes, qui rappellent la présence des Ramones dans Rock and Roll High School [1979]. Mais, ce qui fait défaut dans le jeu d’acteur est plus que compensé par l’atittude ultra-cool des rockeurs de graisse nippons. Des zombies, du rockabilly-garage japonais, une pitoune topless qui tire des zombies, des ovnis pas rapport, un méchant pas très hétéro aux shorts ras-la-couille... Que demander de plus ?!?!? Sautez sur l’occasion si vous le pouvez, installez-vous bien confortablement et laissez Wild Zero vous divertir ! Pis si le film ne vous suffit pas, jouez donc au "drinking game"compris sur le DVD! Du divertissement
sans prétention comme il ne s’en fait pas assez.
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WILD ZERO
Le
véritable héros de cette comédie d’horreur
trash, c’est un mecton post-pubère qui s’appelle
Ace joué par un Masachi Endo plutôt attachant.
Comme tout bon "fanboy", Ace rêve de gloire et de
rock'and'roll et désire ressembler à Guitar Wolf,
sans doute les "coolest motherfuckers on earth"! [oubliez
P.Diddy ou José Théodore avec sa tuque!] Le problème,
c’est que sa première rencontre avec ses idoles sera
perturbée par un affrontement au pistolet entre Guitar Wolf
et le gérant douteux d’un club prêt à vendre
son âme et trahir le rock'and'roll au profit de la J-pop [pop
japonaise qui donne l’impression que Star Académie est
un exercice intellectuel des plus poussés]. À partir
de ce moment, notre pauvre post-ado-post-pubère maladroit
se verra entraîné dans un tourbillon d’action
et de péripéties aux côtés d’une
multitude de personnages freaks dont une jeune fille au physique
ambivalent [vous comprendrez vite!], un couple d’affreux, une
pitoune armée d’un gun et d’un tailleur pieds-de-poule,
ses idoles du rock... et bien sûr... des zombies!!! [OUPS!
J’ai oublié de mentionner les soucoupes volantes!].
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