ANGELS' WILD WOMEN
19
mai 2007
- par Lewis
Angels'
Wild Women raconte les mésaventures vécues par
un petit groupe de biker-chicks pendant que leurs mecs sont
partis faire le party sur une "run" interdite aux pitounes...
L'histoire est surtout concentré sur la jolie Terry
[Vicky Volante], une toxicomane nymphomane psychotique
qui viole sauvagement [!] un cowboy un peu boy-scout
pendant que ses amies regardent en criant "whoohoo"...
Parmis les autres filles on retrouve entre-autres Margo l'adepte
du fouet [Regina Carrol - Satan's
Sadists] ainsi que la douce Donna, la très-en-amour
blonde du chef de la gang....
Les filles
méandrent d'un bord et de l'autre jusqu'à temps qu'elles
aboutissent dans une genre de commune freakos menée
par un genre de gourou nommé King... Les filles décident
de rester quelque jours en attendant leurs chums qui virent la
brosse de leur vie en faisant des courses de moto... Terry
a tôt fait de se faire inviter dans l'antre de King pour une
petite partouse qui tournera au vinaigre... C'est que la commune
camoufle en fait une production de marijuana, et que l'hôte
des lieux est prêt à tout pour protéger
sa lucrative entreprise... Les boys dégrisent juste
à temps pour arriver porter secours aux femmes et Speed
[Ross Hagen - The Hellcats],
le chef de la gang très-en-amour avec sa blonde Donna,
règlera son compte une fois pour toute au méchant
King qui a fait du tord à sa Old-Lady.
Bon, si l'histoire
de ce film vous parait claire, dites-vous que c'est parce que je
vous ai résumé ça pas compliqué, parce
que ce n'est pas du tout le cas quand on écoute le film...
C'est que, comme l'explique le producteur Sam Sherman dans
l'introduction au film incluse sur le DVD, ce film est en fait une
autre "hack job" d'Al Adamson, sans contredit
le spécialiste de la chose [voir Hell's
Bloody Devils]. Le film, qui devait à l'origine s'appeller
Screaming Angels, avait été "tabletté"
par le studio suite à sa production tout simplement parce
que le bikersploitation en venait à sa fin et que ce genre
de film n'intéressait plus vraiment les foules... Mais après
avoir vu le révolutionnaire The
Big Doll House de Roger Corman, Sherman proposa à
Adamson de transformer son dernier opus en film de "pitounes
badasss" ce qu'ils firent en rajoutant quelques scènes
de filles jouant les toughs... Et c'est ces scènes qui font
que le film ne fait pas vraiment de sens... On est introduits au
début du film à une jolie black mamma [Maggie
Bembry - catégorie Pam Greer wannabe] que l'on
ne verra que quelques minutes dans le film... La raison? Sa moto
est tombée en panne et elle n'a pu rejoindre les autres
à la commune!!! N'importe quoi! On aurait cru qu'une
autre des filles l'aurait embarqué, mais non, elle poirote
seule au borde de la route jusqu'à temps qu'un vieux cochon
s'essait sur elle et qu'elle lui vole son pick-up... Entoucas...
Ceci étant
dit, le film est quand même rigolo avec de bonnes passes
de bagarres ainsi que le plus gros party de biker jamais porté
à l'écran... La technique est solide avec de belles
images et les acteurs sont corrects dans leurs rôles ne demandant
pas trop de talent... Comme c'est souvent le cas dans les productions
d'Al Adamson, la distribution est fort nombreuse et met aussi en
vedette Albert Cole [The
Incredible Two-Headed Transplant], Preston Pierce
[I Spit on Your Corpse!] et William Bonner [un habitué
des biker-flicks] dans le rôle de King.
Finalement,
l'aspect le plus intéressant de ce film, c'est qu'il
fut tourné au Spahn Movie Ranch, endroit où
vivait la "Famille" de Charles Manson en
1968... Tout l'aspect "commune" du film est donc fortement
inspiré du célèbre cult-leader et de sa bande!
Plusieurs des personnages du film sont les copies-carbone de vraies
personnes: King représente Manson lui-même, Love
Child est l'alter-égo de Susan Atkins [elle croyait
que Mason était Jésus!], le vieil homme maltraité
et boiteux, Parker, est le vieux bonhomme Spahn, etc...
Tout à fait fascinant!
Donc un film
inégal mais quand même raisonnablement divertissant
et intéressant au niveau "historique"... Si seulement
on avait enlevé les sapristies de scènes d'amour
quétaines...
|