MANGIATI VIVI! [EATEN
ALIVE]
20
novembre 2007
- par Lewis
Comme
tous les autres films mondo-cannibales, Mangiati Vivi! [Eaten
Alive] débute à New York et met en vedette
une pitoune qui part à la recherche d'un membre de sa famille
disparu dans la jungle. Dans le cas présent, c'est la pétillante
Sheila Morris qui part en Nouvelle-Guinée trouver
sa soeur Diana, tombée sous l'emprise d'un gourou
leader d'un culte fanatico-religieux qui trippe sur la douleur et
la souffrance... Sheila s'adjoint donc l'aide du ténébreux
Mark Butler, un impétueux américain qui semblait
justement attendre notre belle afin de lui soutirer quelques billets...
Les deux se rendent donc dans les tréfonds de la jungle guinéenne
et c'est pas trop long qu'ils tombent sur des méchants cannibales
affammés de seins... Rescapés par des membres du culte
du leader Jonas, nos trois protagonistes tentent d'élaborer
un plan pour s'enfuir du camp du maître sans pour autant tomber
sous les crocs des papous carnivores du coin...
Wow, quel film
génial! Selon moi l'un des meilleurs des films de cannibales,
Mangiati Vivi! rassemble tous les éléments
cools de ces films dans un même paquet bien ficelé:
des mangeurs d'hommes [et surtout de femmes] voraces
et sanguinaires, des pitounes à poil en masse, des
scènes de sacrifices et de combats d'animaux, des scènes
de sexe, de démembrement, de décapitation, tralalère...
D'ailleurs plusieurs des scènes les plus "choquantes"
du film furent "empruntées" à d'autres productions
du genre; notamment "Man from Deep River", "Jungle
Holocaust" et "Mountain of the Cannibal God".
Qu'importe, le résultat final est croustillant à souhait:
le sang gicle, les femmes crient, les crocodiles mordent et les
cannibales sont insatiables... En plus les effets spéciaux
sont respectables et les décors sont tout simplement grandioses...
Avec une distribution
d'habitués comprenant Robert Kerman [Cannibal
Holocaust], Janet Agren [City
of the Living Dead], Paola Senatore [Emanuelle
in America], ainsi que Me Me Lai et Ivan Rassimov
[Jungle Holocaust].
Le culte de
Jonas semble basé sur celui de Jim Jones, ce gourou
qui établi en 1974 son "temple" dans un village
nommé Jonestown en Guyane. La fin du film ressemble
pas mal au désormais célèbre suicide collectif
du groupe qui eut lieu en 1978.
Avec ses
scènes de violence hardcores et son gore bien juteux,
Mangiati Vivi! n'est définitivement pas un film pour
les nerfs sensibles!
À ne pas confondre avec le Eaten Alive de Tobe
Hooper.
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