MAXIMUM
OVERDRIVE
03
octobre 2004 - par Johnny
En 1985, le producteur italien bien connu Dino de Laurentis
pensait avoir une bonne idée en donnant la direction d'un
film au célèbre écrivain Stephen King.
Après tout, les adaptations cinématographiques des
histoires de King étaient jusqu'alors couronnées de
succès [The Shining, Christine, Dead Zone...].
Il s'est trompé et King n'a jamais réalisé
un autre film depuis.
Maximum Overdrive, tiré d'une courte nouvelle de King
intitulée Trucks, raconte comment une comète,
qui passe près de la Terre, déclenche une révolte
de tous les appareils électriques et mécaniques. Un
couteau électrique veut couper le bras d'une serveuse au
restaurant, votre séchoir à cheveux est un "serial
killer" et le guichet automatique traite Stephen King de trou-de-cul!
La première partie du film est franchement divertissante.
Plusieurs scènes sont captivantes: le "coach" de
l'équipe de baseball qui se fait assassiner par la distributrice
de canettes Coke, le rouleau compresseur qui écrase le voltigeur
de droite, le kid qui se fait poursuivre par le camion de crème
glacée dans le quartier résidentiel, l'avion sur l'autoroute,
la salle d'arcade lumineuse et le camion-mitraillette qui parle
en morse avec son klaxon. Mais voilà tout, le reste du
film est minable...
On assiste à une performance atroce d'Emilio Estevez
[Repo Man]. Les personnages
sont clichés et ridicules, surtout le vendeur de bibles et
le boss du "truck-stop" [joué par le commissaire
des films de Batman]. Le dialogue amoureux entre Estevez
et la poupoune est plus stupide que n'importe quel film porno amateur.
Franchement, j'ai rarement vu des dialogues à chier comme
ça. Heureusement que les camions-tueurs ont de la gueule
et de la personnalité, car dans l'ensemble ils font une meilleur
job que les acteurs. Et je n'ai même pas mentionné
la mariée particulièrement énervante qui hurle
sans arrêt et qui est incarnée par Yeardley Smith,
la voix de Lisa Simpson. Voyez-le juste pour le gore, les
explosions et la musique d'AC/DC. Refait
en 1997.
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